Un courtier en financement professionnel peut cumuler plusieurs modes de rémunération. Voici les trois grands dispositifs possibles :
1. Le courtier est rémunéré par l’entreprise, uniquement si le prêt est accordé. Il touche alors une commission sur le financement obtenu.
Tarifs : entre 1 et 3% du montant du prêt
2. Le courtier est rémunéré par la banque. Il touche une commission en tant qu’apporteur d’affaires. Il est important ici de veiller à la transparence du professionnel quant au lien qu’il entretient avec l’établissement bancaire.
Tarifs : aucun frais pour le client.
3. Le courtier est rémunéré par l’entreprise, indépendamment de l’obtention et du montant du financement. Dès le début de la mission, il facture l’entreprise de frais fixes correspondant aux services de courtage proposés.
Tarifs : le montant des frais est variable et dépend de la nature de la mission (frais de recherche, de négociation, de conseil, de dossier…).
Bon à savoir : lors de vos calculs, pensez à intégrer les bénéfices que le courtier est susceptible de générer. Un bon négociateur saura obtenir des conditions plus favorables, ce qui compensera le coût de ses services.
Prenons l’exemple d’un dirigeant d’une PME en pleine croissance qui souhaite obtenir un prêt de 100 000 €.
Cas n°1 : Le dirigeant ne fait pas appel à un courtier, mais il parvient à souscrire un prêt avec un taux d’intérêt à 3%. Le coût total de ses intérêts est de 3 000 € par an.
Cas n°2 : Il engage un courtier qui réussit à négocier un taux d’intérêt à 2,5%. Le coût total de ses intérêts est de 2 500 € par an.
En engageant ce courtier, le chef d’entreprise réalise 500 € d’économie par an. Si la commission du courtier correspond à 2% du montant du prêt (soit 2000 €), ses frais de courtage seront amortis au bout de 4 ans. Il fera donc des économies sur le long terme.