Tout ce que vous devez savoir au sujet des véhicules verts

Plus qu’une tendance, la mobilité verte devient une nécessité : depuis le 1er janvier 2023, les agglomérations de plus de 150 000 habitants ont déjà interdit la circulation des véhicules les plus polluants construits avant 2001 (Crit’Air 5) dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE)*. Cette année, cette interdiction s'étendra aux véhicules diesel construits avant 2006 (Crit'air 4), et se poursuivra en 2025 avec les véhicules diésel produits avant 2011 et les véhicules à essence construits avant 2006 (Crit'air 3). Certains secteurs, comme le BTP ou les commerces nécessitant de nombreux déplacements avec des véhicules utilitaires sont donc particulièrement concernés.

La seule solution envisageable est donc de passer à une mobilité moins émettrice en carbone, et donc plus”verte”.

Mais qu’est-ce que c’est au juste, la “mobilité verte” ?

La majorité des véhicules motorisés est aujourd’hui conçue à partir d’un moteur thermique. Celui-ci fonctionne grâce aux énergies fossiles, transformées en carburant que l’on retrouve à la pompe à essence et dont la combustion émet de grandes quantités de CO2. Sur le sujet de l’automobile, l’herbe semble donc plus verte ailleurs.

A contrario, un véhicule vert n’utilise pas ou peu d’énergies fossiles pour rouler, que ce soit un vélo, un scooter ou encore une voiture. L’innovation la plus aboutie et reconnue en la matière est celle des moteurs électriques . Ces derniers sont utilisés en remplacement ou en complément (pour les modèles hybrides) d’un moteur thermique. Il existe également un autre mode de fonctionnement à l’électricité : les piles à combustible à hydrogène. Ce projet encore en cours devrait apporter, d’ici quelques années, une réponse à la question de l’autonomie des véhicules électriques.

Vont-elles changer concrètement nos habitudes au quotidien ? À l’heure actuelle, les modèles électriques doivent être rechargés auprès de bornes adaptées, situées en ville ou installées à domicile. Concernant les modèles hybrides, tout dépend de leur système de fabrication. Ils peuvent être rechargeables ou 100% autonomes.

Les véhicules verts ont le vent en poupe depuis quelques années, notamment en raison de leur faible impact sur les émissions de CO2. Selon une étude réalisée par l’agence de la Transition Écologique (ADEME), un véhicule électrique est 2 à 3 fois moins polluant qu’un véhicule thermique, sur toute sa durée de vie.

Au-delà d’être plus propre, un véhicule électrique est aussi plus silencieux et plus économique à long terme. Toujours selon l’ADEME, « le coût complet (aides déduites) d’un véhicule électrique rechargé à domicile et doté d’une batterie 60 kWh est inférieur à celui d’un véhicule thermique. » ( source Ademe )

Opter pour un véhicule vert est aussi l’occasion d’adapter sa mobilité de manière globale. L’électrique est particulièrement adapté et recommandé pour les déplacements quotidiens, notamment en ville ou en agglomération. On pense ici au trajet domicile-travail, mais aussi aux services de livraison sur de courtes distances. Pour les longs trajets, d’autres solutions de transport existent et restent à privilégier, notamment le train.

C’est dans ce contexte que la Région Île-de-France et Bpifrance Flash ⚡️ vous proposent le prêt Transition Écologique Île-de-France. Son objectif est simple : vous aider à vous mettre au vert cette année avec un taux bonifié à 3,09% sous réserve de la réalisation d’un diagnostic énergétique. Qu’attendez-vous pour sauter le pas ?

* Vérifiez sur  Bison futé  ou  zfe.green pour savoir si vous êtes autorisés à rentrer dans la ZFE avec votre véhicule.